lundi 31 mars 2008

Marielle de Sarnez à Paris

Une synthèse très bien écrite de Marielle De Sarnez à Paris, qui vaut le coup d'être lue, même partout en France...............

http://e-soutiens.bayrou.fr/marielle_de_sarnez_message_aux_adherents_du_mouvement_democrate_de_paris

vendredi 28 mars 2008

Je ne vous abandonne pas!

Bonjour à tous !
Je remercie les 736 visiteurs de ce blog depuis le 26 février dernier.
Voilà 2 semaines que les élections sont finies. Les dés sont jetés : le canton de Lille Nord avec La Madeleine est le seul à avoir été épargné par l’invasion socialiste et je pense qu’il faille s’en réjouir. L’hégémonie de ce parti est déjà bien trop présente au Conseil Général du Nord.
Jean Claude DEBUS m’a confirmé prendre en compte l’esprit des propositions que je vous avais écrites lors du 1er tour et nous restons bien évidemment en contact étroit.
En aucun cas, je ne regrette ce que j’ai permis de faire, c’était la meilleure solution. Puisqu’il fallait faire un choix, je ne me suis pas dérobé.

Aujourd’hui, la question est de savoir " Que va devenir le Mouvement Démocrate ? "
A cette question, François Bayrou a apporté un début de réponse lors de son conseil exécutif de mercredi dernier :
***Faire un débriefing départemental
***Recevoir les Candidats & Elus MoDem à Paris le 26 avril prochain, et je pense y aller pour vous représenter, fort de mes 11% acquis lors d'une élection au scrutin majoritaire à 2 tours, privilégiant la bipolarisation que nous décrions tous, membres et électeurs du Mouvement Démocrate.
***Convoquer un Conseil National le 14 mai pour valider un Règlement intérieur, afin de permettre de construire les instances départementales avant les vacances 2008.
Il a reconnu que les alliances au cas par cas avaient été très mal comprises par beaucoup d’entre nous, aussi bien à l’Intérieur du parti qu’à l’Extérieur, et il le regrette.
Il a confirmé cependant une ligne politique indépendante de L’UMP et du PS, qui , comme partis politiques, n’ont " aucun projet cohérent, ni pour la France, ni pour les Français ". Je ne peux que je rejoindre là-dessus. Notre travail politique est donc d’élaborer " le projet politique différent " dont nous avons tous besoin.

En ce qui me concerne, ma présence sur le canton m’a fait détecter un besoin d’écoute, de présence, d’explications chez bon nombre d’entre vous.
J’ai repris mes activités de " revendeur de matériel informatique, installation, mise en route et dépannage sur site ". Et ce métier que j’exerçais dans le Pas de Calais, j’ai décidé de l’implanter plus particulièrement ici à La Madeleine, à l’intérieur du canton Lille Nord.
Je serais donc plus près de la population en associant le développement de la culture " Internet " des habitants qui voudront bien me faire confiance avec la politique affichée de la municipalité pour les nouvelles technologies.
Vous recevrez, d’ici peu de temps, un tract publicitaire vous indiquant à la fois mes coordonnées professionnelles, et l’étendue des services que je suis capable de vous proposer.

Dans l’attente de nous rencontrer, je reste très attentif à la construction , au développement de notre Parti " Le Mouvement Démocrate " et de son implantation près de chez vous.

dimanche 23 mars 2008

Donner un new look à François Bayrou

L'homme François Bayrou.
L'ancien candidat UDF aux élections présidentielles de 2007 conserve une image de français moyen, proche des français. Un léger côté vieille France qu'il faut adoucir sans cependant choquer son électorat le plus âgé. Pour ce faire, un léger relooking semble nécessaire. Rien de très significatif. Se diriger vers une coiffure plus Kennedy. Mais surtout revoir la garde-robe, afin de séduire un public plus jeune. Alterner les couleurs avec la sobriété du classique noir et blanc. Mais absolument cesser les costumes mal taillés bleu marine. D'élégantes vestes noires avec des chemises blanches immaculées. Oser le no cravate afin de véhiculer une allure décontractée. Lors de meeting ou débats ciblés, François Bayrou pourrait faire tomber la veste et porter des chemises noires par exemple. Surtout, François Bayrou devra apprendre à déboutonner ses vestes, lui donnant un air bien trop engoncé, signe de fermeture vers autrui.
La forme. La communication du Mouvement Démocrate se remarque par son absence totale d'originalité. Le site internet de son parti n'apporte aucune plus-value. Simplement une médiocre revue de presse de l'actualité de trois ou quatre cadres du MoDem. Il va falloir songer à investir dans un véritable site internet ambitieux. Avec des rendez-vous réguliers donnés aux internautes. Des messages vidéos, des tchats, un blog personnel de François Bayrou, ...
Nous savons tous que François Bayrou se voit déjà prochain président de la République en 2012, et que c'est là son seul objectif. Pour cela, il s'avère absolument nécessaire d'occuper le terrain. De prévoir un déplacement en Province par semaine durant les quatre années à venir. De se rendre à des manifestations publiques ou revendicatives, apportant son soutien à des causes pour lesquelles on ne l'attend pas (ex : parrainage républicain d'enfants sans-papier, soutien au Don Quichotte, etc.). François Bayrou doit rebondir sur l'actualité et devenir offensif, même sur des sujets mineurs. Dans l'actualité chaude, je conseillerais à Bayrou une véhémente protestation contre le parachutage de Georges-Marc Bénamou à la Villa Médicis (cf ce groupe), agrémenté d'un appel pour préserver l’indépendance de la culture face aux pouvoirs politiques.
A l'inverse, François Bayrou ne gagnera rien à tenter d'obtenir l'annulation du scrutin des municipales à Pau. Il apparaîtra forcément comme mauvais perdant. Cette stratégie eut pu être envisagée sous condition d'un écart absolument minime avec la gagnante du scrutin, mais avec presque 350 voix de différence, François Bayrou a de très fortes chances de ne pas être entendu par la justice.
L'orangemania de son parti, certes très utile comme signe de reconnaissance, tombe dans l'excès et décrédibilise l'action de François Bayrou, trop centré sur le superficiel et l'ambiance bisounours. Le chef du MoDem n'a rien à gagner à s'orner de ces couleurs, et le laisser aux militants, tout en les canalisant dans leur toujours plus d'oranges.
Le fond. François Bayrou, s'il veut se positionner comme l'opposant principale à Nicolas Sarkozy, doit se munir d'un programme sérieux et ambitieux. Et pour atteindre cet objectif, aucun mystère : il faut travailler et faire travailler. Et surtout ne pas attendre 6 mois avec les élections présidentielles de 2012. La solution consisterait en un rendez-vous fixe. Le MoDem se vend comme un parti neuf. Chaque semaine, un sujet. Chaque semaine, un constat, un bilan sur la situation quant à ce sujet. Chaque semaine, une proposition claire, nette et chiffrée. Une semaine, une idée. Tout d'abord consultations de spécialistes et des militants. Puis une prise de décision de François Bayrou, annoncée chaque semaine au cours d'un point presse. Au rythme d'une quarantaine d'idées par an, François Bayrou pourra arriver en 2012 avec un projet solide et préparé, riche de 150 à 200 propositions. Et donc se consacrer uniquement durant les mois précédents le scrutin présidentielle à sa campagne même.
Mais François Bayrou auparavant devra se positionner politiquement. Droite. Centre-droit. Extrême-centre. Centre. Centre-gauche. Gauche.
La clarification est indispensable pour ne pas faire fuir les électeurs. Et son projet découlera de ce positionnement.
Sachant que son projet gagnerait à se situer socialement parlant à gauche et économiquement parlant sur l'aile libérale.
Et vous, si vous étiez le spin doctor de François Bayrou, que lui conseilleriez-vous ?
Faudrait-il encore que les sections locales du MoDem jouent le jeu au lieu de palabrer inutilement pour conseiller, invectiver, vouloir suspendre ou exclure. Peine perdue d'avance!
L'Important est ailleurs. Puissent-elles avoir l'intelligence de le trouver?

mercredi 19 mars 2008

La Politique en Action

LA POLITIQUE EN ACTION
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément - N.Boileau, L'art poétique, Chant I.

Municipales et cantonales 1er tour (analyse " La politique en action ")

C’est la règle, ceux qui n’ont pas gagné ne peuvent pas dire qu’ils ont perdu pour ne pas démobiliser leur électorat et ceux qui ont gagné ne le crient pas trop fort pour ne pas remobiliser le camp adverse. On n’est pas dans le tsunami rose, mais pas non plus dans la vaguelette pink. L’analyse est difficile, des tas de listes d’intérêt local ne sauraient se compter ni à droite ni à gauche mais en gros, les socialistes ont plutôt marqué des points dans la 1ere manche des élections municipales : officiellement, les listes de gauche ont obtenu 47,9 % des voix, celles de la majorité 40,59 %, elles ont surtout beaucoup d’élus dès le 1er tour. Cependant, 14 des 22 ministres ont été élus au 1er tour ce qui peut laisser penser que les Français ne sanctionnent pas la politique du Gouvernement. On a la réplique au niveau des élections, des sondages : Sarkozy au plus bas, Fillon au plus haut.
Autre constat de ces municipales : la sociologie des grandes villes a clairement basculé à gauche. Les grandes villes et leur cœur avaient donné une majorité à S.Royal à la présidentielle et cela se confirme aux municipales. La droite se retourne vers des fiefs de province ou les villes de la banlieue. Après les municipales, il sera très intéressant de regarder la bataille suivante : les élections des présidents d'agglomération ou de communautés de communes pour voir le réel rapport de force qui s'installera au niveau local. Parmi les gagnants de ce phénomène, il faut particulièrement saluer l'élection au premier tour de G.Collomb à Lyon. Par contre, à Paris, la victoire de B.Delanoë bien que nette est entachée par la partie de politique politicienne qu'il est en train de jouer avec le Modem et les Verts avec en ligne mire le congrès du PS. Le comportement du Modem et de M.De Sarnez n'est pas non plus tout blanc dans l'affaire. Qu'elle arrête de faire croire que sa décision n'était pas prise de s'allier avec le PS bien avant le résultat du premier tour.
Ce qui m’a fait plaisir, c’est la réélection d’A.Juppé acquise dès le 1er tour : parce qu’il a dit qu’il voulait être un maire à plein temps. Et que ça me parait frappé au coin du bon sens ; le métier de maire est un job à plein temps. C’est d’ailleurs la position de V.Pécresse qui estime que son job de ministre l’occupe déjà à plein temps et ne lui permettrait pas de gérer correctement une grande ville (Versailles). P.Devedjian, lui-même a indiqué, à propos de la décision de C.Estrosi de se retirer du gouvernement en cas d’élection à Nice, que le corps électoral plébiscitait dans les grandes villes un maire à plein temps. Bon, c’est pas gagné, les partisans du non cumul des mandats sont clairement minoritaires. Même A. Montebourg s’est laisser tenter, malgré ses précédentes déclarations, et vient de se faire élire en louchant sur la présidence du conseil général de Saône et Loire. Et pourtant, le non cumul revaloriserait un peu le métier de maire et redonnerait du crédit à celui de ministre : ça permettrait en plus de voir émerger une nouvelle génération en politique.
Le PS, lui n’a toujours pas de stratégie électorale et F.Hollande et S.Royal continuent à tirer à hue et a dia le positionnement de leur parti ; F.Hollande déclarant ce matin que le PS n’est pas dans une stratégie d’alliance nationale avec le Modem, contrairement à ce qu’avait dit hier soir S.Royal, qui réclamait des alliances partout avec celui-ci.
Quand au Modem, sa stratégie consiste à se vendre au plus offrant au 2eme tour ; pour de la rénovation en politique, c’en est où je ne m’y connais pas. F.Bayrou, a prévenu que son mouvement ne donnerait " pas de consigne générale " et examinerait la situation " ville par ville, candidat par candidat ".
Pas de chance pour l’UMP, qui par la voix de J-P Raffarin et de P.Devedjian, s'est déclarée prête, à engager " une négociation globale " avec le Modem. L'Ump était même prête, en échange, à soutenir M. Bayrou à
Pau, contre sa propre liste conduite par Y.Urieta ! F.Bayrou, a qualifié de manœuvre électorale cet appel à la négociation. Ouf ! Notre champion toute catégorie du " et-et " est heureusement là, vigilant républicain, entré en résistance jusqu’en 2012 : il vient juste de conclure une alliance (non, enfin le Modem local), avec le PS marseillais : la fusion des listes Modem-PS pourrait rapporter 5 sièges au Modem au conseil général en cas de victoire de la gauche. J’appelle donc, pour ma part à débrancher le Modem, qui a refusé à ses électeurs du 1er tour une ligne claire et va essayer de leur faire soutenir les gagnants du second tour sans se soucier de leurs projets. J’aimerai bien voir un soutien de projet, pas forcément assuré de la victoire. Y en aura-t-il un ? (Et à Lille et dans le Nord ?)

LA POLITIQUE EN ACTION
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément - N.Boileau, L'art poétique, Chant I.

Municipales et cantonales 2ème tour (analyse " La politique en action ")

La gauche est créditée à l'échelle nationale de 49,5% des suffrages contre 47,5% à la droite, ce qui constitue clairement une défaite à ces élections municipales et cantonales pour la droite. Oui, mais, la droite réalise 47,5% par ses propres forces, tandis que la gauche n’atteint la majorité qu’avec les voix du Modem et du PC. C’est dire que la gauche, va maintenant de Besancenot à Bayrou ! Autant parler d’un pâté d’alouette, dont la recette est composée moitié-moitié d’un cheval et d’une alouette. La gauche se trouve donc à devoir bâtir un programme commun sur lequel puisse se retrouver les tenants de l’anti-capitalisme (du futur parti d’O.Besancenot) et ceux de la social-démocratie (l’aile du PS qui s’allie au Modem). Autant dire que le PS est condamné à rester dans l’ambiguïté : il continuera à refuser les adaptations nécessaires pour affronter la mondialisation, évitera de parler de l’Europe, prônera l’augmentation du smic et la relance budgétaire et verrouillera toute réforme du marché du travail, des retraites et de la protection sociale : car son allié de ces élections, le Modem ne pèse plus très lourd, tandis que l’extrême-gauche en sort plutôt renforcée.
Ces résultats ont été obtenus avec un taux d'abstention de 34,5% ; que ce serait-il passé si les abstentionnistes avaient voté à gauche ? La gauche voit dans sa victoire la sanction de la politique " de régression " (S. Royal) du gouvernement ; ce que le sondage
CSA contredit (70% des électeurs disent avoir voté en fonction de considérations purement locales). En réalité, la gauche a gagné grâce à l’abstention des électeurs de droite, vu l’absence d’alternative politique. Une partie de l’électorat de Nicolas Sarkozy, en n'allant pas voter, a fait connaître sa déception. Toutefois, 18 des 22 ministres qui se présentaient ont été élus ou réélus, ce qui témoigne d’une confiance dans le gouvernement, confirmée par les sondages (66% des électeurs souhaitent que F.Fillon reste 1er ministre).
Dimanche soir, F.Hollande a estimé que " la conclusion du président de la République doit être de corriger la politique qu'il a conduite depuis maintenant 10 mois ". Ce n’est pas ce que souhaitent les français : à 67%, ils veulent que les réformes annoncées se poursuivent, l’amélioration du pouvoir d’achat recueillant 66% d’opinions positives, les réformes permettant de limiter des dépenses de l’Etat 42%, l’aide aux catégories sociales les plus défavorisées 36%. Ces deux dernières priorités montrent une société étonnement consciente des changements nécessaires et qui est prête à ceux-ci.
Alors, au boulot ! Il reste à moderniser le marché du travail, à boucler le financement les retraites, à diminuer les dépenses de protection sociale et à enfin engager une baisse sérieuse des dépenses de l’Etat : tout cela afin de rendre du pouvoir d’achat aux français, de diminuer les charges sociales des entreprises et de permettre enfin les créations d’emploi et une diminution de la dette publique. Bref, ce pourquoi N.Sarkozy a été élu.



Je ne partage pas tout à fait cette analyse : au risque de paraître naîf, le Mouvement démocrate est un parti politique neuf, avec des structures incomplètes.
La construction, la naissance sont toujours des moments douloureux, les spasmes, les remous, les secousses telluriques ont émaillé la formation de notre planète avant qu’elle ne devienne cette terre placide et féconde que nous connaissons.
Il est en de même avec notre parti.
Laissons-lui le temps de trouver sa politique cohérente, une et indivisible. Le concept du refus de la non bi-polarisation politique bouscule toutes les habitudes.
Je crois vraiment à la " Politique Autrement " de l’Homme pour l’Homme, sans dogme archaïque révolutionnaire, avec seulement l’application du bon sens de la simple solidarité qui devrait tous nous habiter.

vendredi 14 mars 2008

Compléments sur le Mouvement démocrate du Nord

Selon certaines critiques qui me sont revenues indirectement, je n’aurais pas fait preuve, moi non plus ! de beaucoup de concertation, avant de prendre la décision de soutenir Jean Claude DEBUS pour le second tour des élections cantonales du 16 mars prochain.
A cela, il ne faut pas peur de dire les choses.
1-Je ne faisais plus partie de l’équipe municipale de La Madeleine, mais seulement de l’antenne locale.
2-L’élection municipale s’est terminée dès le 1er tour avec les résultats que l’on sait.
3-L’élection cantonale est une élection individuelle avec une investiture officielle, obtenue " à reculons ", en ce qui me concerne. Pourquoi ? l’avenir le dira peut-être……….
4-Durant la campagne, je n’ai pas eu un seul soutien des instances départementales, bien au contraire ! ( je rappelle : le refus de Jacques Richir que je prenne la parole lors de sa réunion du Vieux Lille – 13,94%).
5-La logistique et le financement de ma campagne ont été assurés par moi seul !
6-Les seuls conseils électoraux qui m’ont été donnés, l’ont été par un ami d’un autre parti politique que le mien ! à méditer !
7-Ni le 9 mars au soir, ni le 10 mars de toute la journée, je n’ai eu de réaction spontanée du Modem lillois et départemental.
8-Ma remplaçante était très impliquée dans l’élection municipale.
9-Mardi 10, je devais me prononcer devant la presse, insistante, ma remplaçante, était au travail, indisponible.
10-J’ai donc fait ce que je devais faire en toute conscience, et je rappelle aujourd’hui : " je persiste et signe ! "
Certes, je ne suis pas rentré dans le jeu du Président fédéral : " vendre " 7 cantons au Parti socialiste pour sauver le sien. Je ne suis pas rentré dans le jeu du MoDem Lillois pour " acheter " 2 places sur la liste socialiste, monnayées par le verrouillage de la liberté de parole démocratique de notre Mouvement démocrate lillois et départemental. Nous ne sommes pas un parti de " pensée unique ", ni monolithique. C’est un comportement soviétique qui nous a été imposé par le PS et que je refuse avec la plus grande des fermetés.
Comme la semaine dernière, ce soir 23h59, ce blog sera indisponible jusque dimanche soir 20 heures. Je suis respectueux des règles constitutionnelles.

mercredi 12 mars 2008

Le Mouvement Démocrate dans le Nord

Alors que je négociais le plus normalement du monde avec Monsieur Jean Claude DEBUS pour lui offrir mon soutien au second tour de la cantonale Lille Nord (selon les modalités expliquées dans mon article précèdent) et que j’annonçais à son concurrent socialiste mon choix, je me suis fait traiter de " DISSIDENT " , par le candidat énervé du PS, à l’accord global MoDem/PS département et municipal pour Lille intervenu entre-temps. Pourtant des informations de source sûre m’avaient indiqué que cet accord ne concernerait pas mon canton de Lille-Nord, puisque le Président de la Fédération du Nord de l’ex-UDF devenue MoDem connaissait ma position à ce sujet. Je le lui avais confirmé par téléphone lundi après-midi. Il n'en a pas tenu compte.
Finalement cet accord concernait tout le département. J’en ai pris acte.
Pour autant, je persiste et signe quant à mon soutien à Monsieur Jean Claude DEBUS. Je suis un homme intègre et de parole, fidèle à mes convictions (celles du Mouvement démocrate, avant toute autre chose, qui nous demande " l’autonomie et l’indépendance " et/ou de choisir le candidat le plus capable de défendre, au Conseil Général, les engagements qui furent les miens au 1er tour).
L’accord conclu avec le Parti Socialiste, aussi bien au niveau départemental, que municipal à Lille, l’a été sans aucune concertation avec les colistiers de la liste MoDem de Lille, ni avec les adhérents de la ville de Lille et encore moins avec les adhérents départementaux qu’il aurait fallu réunir.
Tout cela pour " caser " deux personnalités ex-UDF, trop longtemps dans l’opposition, aux exécutifs socialistes en place, dans une nouvelle majorité municipale à Lille et sauver de la défaite cantonale le Président de la Fédération du Nord. Mais à quel prix ? Celui de la " bouche cousue ", car interdiction a été donnée au Mouvement démocrate, au terme de cet accord, de garder une quelconque liberté de parole, différente de celle imposée par le Parti Socialiste.
Le Mouvement démocrate nordiste perd donc toute son identité durant les 6 années qui viennent. Il devient, de fait, une succursale du Parti dominant dans la ville de Lille, la LMCU, le département et la région.
François Bayrou avait déclaré qu’il n’y aurait, pour ces élections, aucun accord national, laissant les candidats libres de choisir, selon les propres critères locaux. Dans le Nord, tous les candidats ont été spoliés de cette faculté et manipulés à leur insu pour le simple confort de quelques notables, par leur Président, non représentatif puisque non installé démocratiquement à son poste, par des structures internes encore inexistantes au Mouvement démocrate.
Si nous voulons qu’un Mouvement démocrate, libre et indépendant de la bipolarisation institutionnelle de notre pays, existe en ces lieux, il faudra bien que la reconstruction s’opère à travers les adhérents, se dotant des structures démocratiques découlant des chartes éthique et de valeurs, des statuts nationaux adoptés à Villepinte, lors de la fondation nationale du 1er décembre 2007. Il y va de la survie de notre Mouvement.

Conférence de presse du 11 mars 2008 - La Voix du Nord – Jacques DESCAMPS

Conférence de presse du 11 mars 2008 - La Voix du Nord – Jacques DESCAMPS
Candidat Mouvement Démocrate 1er tour pour Lille-NORD

Etat de la situation cantonale Lille Nord : 10,89%
(Lille=13,94% et La Madeleine=9,89%).
Sur le canton Lille Nord entier:

JC Debus pour l'UMP fait 37,37%
O. Delaval pour le PS fait 30,03%
L. Brassart pour les Verts fait 12,41%
Le FN pour 5,28%
le PC pour 4,02%

A sa demande, j’ai donc rencontré JC DEBUS, et nous avons trouvé un accord ce matin. Quant à Monsieur O DELAVAL, je n’ai été contacté que vers 13H30 ce midi et lui ai fait part de cet accord.
Avec JC DEBUS, nous avons étudié la situation du canton et j’ai décidé d’apporter mon soutien à un homme que j’ai trouvé très modéré sur le fond et la forme lors de notre conversation.
Il m’a assuré de prendre en compte
les points principaux du programme que j’avais défendu lors de cette campagne du 1er tour, à savoir :

*Le renforcement des aides aux collégiens en difficulté et la modernisation technologique des collèges
*Une meilleure attribution de l’APA pour le maintien des personnes âgées au domicile
*L’aménagement et la sécurité de nos routes départementales
*Le principe de l’Eco-département (friches industrielles, parcs éoliens, recyclage des déchets)
*Que le " I " du RMI ne soit plus une simple lettre sans signification
*La lutte contre toutes les discriminations.

Sans oublier d’améliorer le pouvoir d’achat par une fiscalité maîtrisée et une politique drastique d’économies internes au CG59

D’autre part, j’ai pris note de son rejet catégorique du FN.

En ce qui concerne Lille, je suis consterné d’apprendre que le Monsieur Jacques RICHIR ait finalement conclu un accord municipal, (préparé depuis plusieurs semaines) avec Martine AUBRY, uniquement pour lui-même et Monsieur Frédéric LAMBIN, 5ème sur sa liste MoDem, sans aucune concertation avec les membres de ladite liste et des adhérents de la ville de Lille. Je pressens une restructuration du Modem lillois, selon des sources sûres.

lundi 10 mars 2008

Résultats cantonales Lille Nord

Mes Chers amis,

Je remercie les 1057 voix qui m'ont conduit à 10,89% de résultat global du Vieux Lille et La Madeleine ( respectivement 13,94% et 9,89%).

Ce résultat me met en 1ère position de tous les candidats MoDem lillois présents aux cantonales:
Jacques Descamps pour Lille Nord (partie Lille) à 13,94%
Olivier Henno ( candidat sortant) pour Lille Ouest (partie Lille) à 12,43%
Denis Vinckier ( candidat sortant ) pour le canton de Lomme (partie Lille) à 11,65%
Frédéric Lambin ( candidat présent sur la liste MoDem Lille ) pour Lille Centre à 10,64%

Sur la ville de Lille, la liste MoDem de Jacques RICHIR, sur les mêmes bureaux, fait 11,20%, alors que moi, seul, je fais 13,94%.
Sur la ville de La Madeleine, la liste MoDem ( de 35 personnes ) fait 8,85% et je me situe à 1,04% de plus (seul).
Et enfin sur le canton Lille Nord entier:
JC Debus pour l'UMP fait 37,37%
O. Delaval pour le PS fait 30,03%
L. Brassart pour les Verts fait 12,41%
Le FN pour 5,28%
le PC pour 4,02%

Pour gagner dimanche prochain, JC Debus aura impérativement besoin de mes 10,89% et des 5,28% du FN, Ce mélange des genres est-il compatible avec mon idée de la politique "autrement"?

Pour gagner dimanche prochain, O Delaval aura besoin de mes 10,89%. La politique du "Tout Etat" qui conduit à l'endettement de la France que nous connaissons est-elle compatible avec mon idée de la politique "autrement"?

Là est la question qui devra être tranchée ce lundi 10 mars 2008.

samedi 8 mars 2008

Blog inactif jusque dimanche 24 heures

Pour répondre aux impératifs de la campagne électorale, ce blog sera inactif aussi bien en articles que commentaires jusque dimanche 9 mars 2008 24 heures.
Merci de bien vouloir accepter ce désagrément.
Jacques DESCAMPS

vendredi 7 mars 2008

Où sont mes bulletins de vote?


à l'attention de Monsieur de Directeur de la Rédaction de La Voix du Nord
Bonjour!
Je viens de prendre connaissance de ce qui suit.
Il me semble normal que mes électeurs potentiels en soient informés. Il ne s'agit pas là d'un acte de campagne. En conséquence, je vous remercie de bien vouloir faire paraître le communiqué ci-après dans votre édition de La Madeleine samedi matin.
De ce fait, une lettre de protestation a été envoyée à Mme le Président de la Commission de propagande, qui avait validé les bulletins en date et en heure. Un recours devant le Tribunal administratif sera éventuellement engagé.
Je compte sur vous et vous en remercie.
Jacques DESCAMPS
MOUVEMENT DEMOCRATE de La Madeleine
Candidat cantonal Lille-Nord
06.07.51.20.16

Communiqué de presse.

Jacques Descamps, candidat aux élections cantonales de Lille Nord pour le Modem, vous informe, qu’en raison d’un problème technique indépendant de sa volonté, ses bulletins de vote n’ont pas été insérés dans les envois institutionnels des professions de foi, uniquement pour la ville de La Madeleine.
Bien évidemment, des bulletins seront présents dans les bureaux de vote le jour du scrutin.

mardi 4 mars 2008

Le MoDem pourrait réaliser aux municipales un score proche de celui de Bayrou en 2007

Merci de lire ce qui suit: par le même auteur des articles assassins sur François Bayrou lors de la création du Mouvement démocrate du 1er décembre 2007.
Vous comprendrez pourquoi il faut nous engager auprès de François Bayrou, le soutenir et élire tous les candidats se référant à lui. C'est lui l'avenir de notre pays.
C'est ma profonde conviction.
LEMONDE.FR 04.03.08 15h44 • Mis à jour le 04.03.08 20h09

Le Monde : En quoi l'échec de F. Bayrou à Pau condamnerait le MoDem ? En d'autres termes, le MoDem peut-il exister sans F. Bayrou ?
Patrick Roger : Il y a deux choses : le MoDem est évidemment "Bayrou dépendant". Il est clair qu'aujourd'hui, son principal atout est la personnalité de François Bayrou, installé comme 3e homme de la présidentielle et qui, autour de lui, fédère une nouvelle génération de militants, venus à la politique notamment dans le cadre de la présidentielle, et la réussite du MoDem dépend de la fusion entre ces anciennes générations venues du centrisme et ces nouveaux venus, notamment de la gauche associative ou des Verts. Donc on peut dire que Bayrou est indispensable au MoDem, car c'est le fédérateur, c'est celui qui incarne le MoDem.
Deuxième question : un échec éventuel à Pau remet-il en question le MoDem ? Non. Il est sûr que la partie n'est pas gagnée à Pau, et que s'il échoue dans la conquête de la mairie, les choses seront un peu compliquées pour lui. Mais je ne pense pas que cela remettra fondamentalement en cause le projet politique qui est celui du MoDem. Ce sont deux choses différentes.
Le Monde : Quelles sont ses chances à Pau ?
Patrick Roger : A l'heure actuelle, c'est très "ric-rac". La logique politique et la logique sociologique de la ville de Pau voudraient que la ville reste à gauche. Donc logiquement, la liste d'union de la gauche aurait toutes les chances de l'emporter.
Cela dit, la personnalité de Bayrou sur Pau - il est député et l'a emporté aux dernières législatives - fait qu'à l'heure actuelle ils sont au bord à bord en ce qui concerne les intentions de vote. Cela va se jouer très probablement sur les derniers jours.
Ce qui est sûr, c'est que Bayrou fait une campagne comme il n'en a jamais fait, en étant présent du matin au soir sur le terrain - il le reconnaît lui-même.
Le Monde : Selon vous, quelle sera la stratégie du MoDem à Paris ? Marielle de Sarnez peut-elle jouer sa carte perso pour supplanter Bayrou à la tête du MoDem ?
Patrick Roger : Les rôles sont clairement répartis : la notoriété de Bayrou, encore une fois, est indispensable au MoDem.
En revanche, il est sûr qu'on bon score de Sarnez à Paris qui la rendrait incontournable en vue du second tour permettrait à Bayrou de faire oublier un éventuel échec à Pau. Donc c'est pour cela que Bayrou vient ce soir soutenir Sarnez. Il était déjà venu il y a une dizaine de jours. La réussite de Sarnez à Paris est indispensable au projet futur du MoDem, et par conséquent à Bayrou lui-même.
Le Monde : Ces municipales peuvent elles être l'occasion de renforcer la convergence entre MoDem et gauche républicaine ?
Patrick Roger : On est encore dans une phase de déconstruction, je pense. On n'a pas encore atteint la période de reconstruction d'un nouveau paysage politique. Mais ces élections municipales constituent un peu la dernière phase de la période que l'on a vécue depuis 2007 : présidentielle, législatives et maintenant municipales. On voit les frontières politiques en train de se déplacer.
Le désordre n'est pas qu'au MoDem, il existe également à l'UMP, et au PS. On voit le nombre de listes dissidentes, de ralliements d'un côté ou de l'autre. Ces municipales sont la poursuite de ces phénomènes de décomposition. Les recompositions vont venir plus tard.
On n'en est pas encore là, même si des alliances se nouent au cours des municipales, on voit qu'elles sont à géométrie variable.
Le Monde : Beaucoup des 60 000 nouveaux adhérents du MoDem sont repartis. Dans mon département de Seine-Saint-Denis, j'évalue ces départs à environ 70 pour cent. A combien évaluez-vous ces départs en France ?
Patrick Roger : Il y en a eu effectivement dans certains endroits, notamment à Bordeaux, quand le MoDem a fait le choix de passer des alliances avec l'UMP. Des adhérents très déçus sont repartis. Le cas le plus emblématique de cela, c'est Bordeaux.
Le Monde : Quel est l'enjeu financier pour le parti ?
Patrick Roger : Rien. Les municipales sont des élections qui coûtent plutôt qu'elles ne rapportent.
L'enjeu essentiel est d'ancrer sur le terrain ces nouvelles forces qui sont apparues depuis 2007, de leur donner un enracinement local, et de les faire émerger dans le paysage politique local, et même national.
Si les listes autonomes du MoDem réussissent assez largement de manière générale à obtenir des scores à deux chiffres, cela fera du MoDem au plan national la 3e force politique.
Le Monde : Où en est Ségolène Royal avec le MoDem ? Delanoë ne fait-il pas que reprendre l'élan initié par la dirigeante socialiste ?
Patrick Roger : A ma connaissance, depuis la présidentielle, Ségolène Royal et François Bayrou n'ont pas eu de contacts. Ségolène Royal, pour l'instant, mène sa propre campagne, qui est de prendre d'assaut le PS.
Pour cela, le rapprochement avec le MoDem ne peut pas être un argument de conquête du PS, donc elle se garde bien pour l'instant de mettre les pieds sur ce terrain.
Delanoë, lui, a l'enjeu de la municipale à Paris. Et à supposer que les candidats du MoDem fassent aux alentours de 15 %, c'est une force avec laquelle il va devoir compter. Donc visiblement, lui doit envisager entre les deux tours une discussion avec le MoDem. Là, c'est l'enjeu parisien. Or pour lui, c'est sa capacité à reconquérir Paris, et la manière dont il le fera, qui déterminera son poids futur au sein du PS.
Le Monde: Y a-t-il au sein de l'UMP une branche de gaullistes-républicains susceptible de rejoindre le MoDem ou le Nouveau Centre pour manifester leurs désaccords avec la politique du gouvernement actuel ?
Patrick Roger : Le MoDem et le Nouveau Centre, ce sont deux choses totalement différentes. Le Nouveau Centre a fait le choix de rejoindre la majorité présidentielle et en est aujourd'hui totalement l'otage. Le Nouveau Centre n'existe qu'à travers son groupe parlementaire, lequel ne dépend que de la protection que lui accorde l'UMP.
En ce qui concerne le MoDem, je ne vois pas dans l'immédiat des "républicains de droite" rejoindre le MoDem. Mais il y a évidemment du côté de Bayrou la volonté de maintenir des liens avec un certain nombre de représentants de cette droite républicaine. L'exemple là aussi le plus significatif, c'est Juppé.
L'alliance Bayrou-Juppé à Bordeaux, et je dirais même en Aquitaine, n'est pas seulement une alliance conjoncturelle, tactique. Elle vise bien au-delà, qui est l'esquisse d'un front face à Sarkozy, qui peut éventuellement aller plus loin.
De même, il y a eu l'appel à la vigilance républicaine. On voit là se dessiner des intérêts convergents plutôt que des alliances à court terme.
Le Monde : A part peut-être Pau, y a-t-il une ville où le MoDem peut gagner dans une triangulaire ? (peut-être par accord et désistement d'un parti de gauche ou de droite) ?
Patrick Roger : Il y a déjà des villes où il y a des maires MoDem sortants. Par exemple Arras, Saint-Brieuc. Et là, dans ces cas-là, Bayrou, qui avait déjà subi une très forte purge de ses élus aux législatives, a laissé ces élus locaux, ces maires libres de constituer des alliances comme ils l'entendaient.
La plupart de ces maires sont soutenus par l'UMP, ils n'ont pas d'adversaires de l'UMP. Ils vont donc conserver leur mairie.
Maintenant, le MoDem est-il en mesure de gagner des villes dans le cadre de triangulaires ? Ils peuvent réaliser dans certaines villes des scores importants, mais qui ne le mettront pas en mesure de gagner les villes. Le seul gain possible, à mon avis, c'est Pau, et ça ne va pas être facile.
Le Monde : Avec le MoDem, dans le contexte actuel, ne risque-t-on pas de se retrouver avec un parti ayant de nombreux adhérents et peu d'élus de toute nature alors que d'habitude on est plutôt dans la situation inverse ?
Patrick Roger : Ce n'est pas tout à fait vrai. Parce qu'à la différence des législatives, la plupart des maires sont restés au MoDem.
Deuxième chose : à l'inverse de 2001, où l'UDF finalement n'était présente qu'à travers des alliances avec l'UMP, c'est la première fois que le MoDem se présente de manière autonome, avec 332 listes. Donc il aura plus d'élus dans les conseils municipaux qu'il n'en avait en 2001. C'est cet enracinement local que vont permettre les municipales au MoDem.
Le Monde : L'explosion du MoDem lyonnais ne présage-t-elle pas de ce qui risque de se passer au moment d'élections nationales ? un canal à gauche, un canal à droite et un canal au centre. Et n'est-ce pas d'ores et déjà l'échec de la troisième voie tant voulue par Bayrou ?
Patrick Roger : Je ne crois pas. Les municipales marquent un peu la dernière étape du chapitre de l'UDF. A Lyon, on avait un contexte très particulier, avec au-delà de la ville, l'enjeu du conseil général qui était présidé par Michel Mercier. Sur Lyon en tant que telle, le MoDem n'avait pas une force considérable. En revanche, il avait un grand nombre d'élus locaux autour de Lyon.
L'éclatement du MoDem sur Lyon vient de ce que Michel Mercier a privilégié le maintien de ses conseillers généraux plutôt qu'une hypothétique alliance avec la gauche. C'est le dernier avatar de cette page qui se tourne. Cela fait beaucoup de mal, évidemment, au MoDem.
Mais encore une fois, ce qui se joue pour le MoDem dans les années à venir, c'est la jonction, la fusion entre ce qui reste de l'UDF, les anciens de l'UDF qui ont choisi de suivre Bayrou dans la voie de l'autonomie, et les nouveaux venus d'autres horizons et cette culture qui est en train de prendre forme. Les difficultés sont derrière, d'après moi.
Le Monde: Qu'en est-il des cantonales ? Devons-nous attendre une surprise démocrate dans les conseils généraux ?
Patrick Roger : Non, je ne crois pas. Il y a des candidats du MoDem, il y avait des élus sortants, etc., mais la priorité pour le MoDem, ce sont les municipales, non les cantonales. Même si, encore une fois, il y aura des élus sortants qui vont être réélus.
Le Monde : Le MoDem a choisi de s'appeler ainsi pour éviter toute référence à la gauche et à la droite, pour autant, peut-il réellement exister comme une force autonome indépendamment de la gauche et de la droite ?
Patrick Roger : Là, les municipales apportent la preuve de son existence autonome, par la présentation de 332 listes dans les villes de plus de 10 000 habitants.
Ensuite, le mode de scrutin au second tour fait que, ensuite, il y a des alliances ou des fusions de listes ou des désistements. Pour l'instant, on est encore dans un système de bipolarisation entre deux forces principales. Ce système est-il éternel ? Qui vivra verra.
Le Monde : Au final, n'y a t-il pas la place pour un seul parti social-démocrate : soit le MoDem ayant absorbé l'aile droite du PS, soit le PS s'étant séparé de son aile gauche et ayant absorbé le MoDem ?
Patrick Roger : C'est peut-être ça qui est en train de se dessiner. Je crois profondément que les frontières politiques vont bouger dans les années à venir, qu'un chapitre de la vie politique française se clôt.
Le cycle ouvert dans les années 1970 est en train de s'achever. Le paysage politique va bouger. On voit émerger une gauche radicale, avec notamment Besancenot, et le PS ne peut pas continuer à occuper les deux bouts, l'ensemble du spectre de la gauche. Donc il va y avoir forcément des clarifications qui vont s'opérer. Et à ce moment-là, effectivement, des rapprochements vont se faire dans un sens ou l'autre.
Oui, il est normal qu'il y ait grosso modo une droite traditionnelle, une gauche social-démocrate, qui peut occuper l'espace avec un centre social-démocrate, et une gauche radicale. Tous ces processus-là sont en cours.
Le Monde : Le manque de "figures de proue" est-il un handicap pour le MoDem ? En effet, à part François Bayrou et Marielle de Sarnez, peu de ses membres sont invités à s'exprimer dans les médias...
Patrick Roger : Evidemment, puisque la plupart des notables de l'UDF ont rejoint l'UMP ou se sont satellisés vis-à-vis de l'UMP. En revanche, je suis assez frappé par ce qui se passe aux municipales : l'arrivée sur la scène politique de nouvelles générations. Cela, dans l'avenir, ce renouvellement de la politique est à terme une force.
Le Monde : Comment expliquez-vous la difficulté du MoDem à pénétrer les "couches populaires" ?
Patrick Roger : Pour une raison simple, c'est que sur le plan économique et social, le projet du MoDem est en grande partie celui qui inspirait déjà l'UDF, et c'est un projet social libéral.
Et par ailleurs, le MoDem a peu de relais syndicaux, voire pas du tout, à l'inverse des partis politiques de gauche tels que le PC ou le PS.
Donc effectivement, je crois que c'est d'abord pour des raisons programmatiques que le MoDem n'a pas cette visibilité, cette accessibilité au sein des couches populaires. Et probablement aussi est-ce un des principaux enjeux de la réflexion qu'il doit avoir maintenant face à son projet.
Il est assez avancé sur des questions de société, de développement durable, etc. En revanche, sur les questions sociales, c'est sa principale faiblesse aujourd'hui.
Le Monde : Vous avez, au moment du congrès du MoDem fin 2007 écrit un article particulièrement critique à l'égard de F. Bayrou. Votre but est-il de renouveler l'expérience de déstabilisation du MoDem et de son président, à quelques jours des municipales ?
Patrick Roger : Ce n'était pas un article critique, c'était la juxtaposition de déclarations de tous ceux qui, à différentes époques, après avoir travaillé avec Bayrou, s'en sont séparés, depuis Simone Veil jusqu'à Jean-Marie Cavada. Ces déclarations étaient effectivement très violentes.
Quel était mon but ? Je voulais arriver à comprendre comment cet homme, dont j'ai pu mesurer la popularité au cours de la campagne présidentielle, qui a une vraie popularité, un vrai capital de sympathie, peut par ailleurs déchaîner des réactions aussi violentes de la part de ceux qui l'ont quitté. C'était un vrai mystère pour moi.
Et la preuve en est que quand on a mis bout à bout ces réactions, cela donne un portrait terrifiant du personnage. C'était lui vu par ceux qui l'ont quitté, et c'était extrêmement négatif. Mon regret dans cette affaire, c'est de ne pas avoir pu publier l'équivalent de la part de ceux qui ont au contraire rejoint Bayrou, qui travaillent pour lui, pour ne pas donner uniquement ce son de cloche très négatif. Et c'est vrai qu'au moment où cette page est tombée, cela a eu un effet particulièrement négatif.
Mon but n'est pas de déstabiliser Bayrou, ce serait par ailleurs totalement prétentieux de ma part de penser que je puisse jouer ce rôle-là.

Mon mot de la fin : en ce qui concerne les municipales, je ne pense pas que les résultats soient joués à l'avance et de manière aussi binaire que cela semble se dessiner. Je ne serais pas surpris qu'il y ait des surprises. Et que le MoDem réalise des scores pas très éloignés de ceux de Bayrou, car les conditions de fond qui ont conduit au score de Bayrou à la présidentielle sont toujours présentes aujourd'hui. Notamment cette volonté très profonde de sortir d'une bipolarisation gauche-droite. C'est fondamentalement cette volonté de débloquer un espace politique qui apparaît aujourd'hui paralysée par le PS et l'UMP.

Constance Baudry et Soren Seelow

Jacques DESCAMPS
Candidat MoDem Canton de Lille-Nord
jdescamps59@orange.fr

Réunion publique La Madeleine du 03032008


Mes chers amis !

Permettez-moi de me présenter : Jacques Descamps, 55 ans, informaticien, je suis le candidat investi par le Modem pour gagner le canton de Lille-Nord (Vieux-Lille et La Madeleine). Ma présence, ce soir, est pour soutenir Martial SINGER, le seul candidat à La Madeleine qui allie la modernité du discours et de l’action dans son combat pour la salle du Conseil Municipal madeleinois.

Modernité du discours : nous appartenons, tous les deux au Mouvement démocrate de François Bayrou, l’ex-candidat de l’Evidence économique et sociale qui a fait plus de 20% dans notre cité. Nous refusons le dogme archaïque socialiste pour niveler la société française par le bas, avec le " Tout Etat ", dont la résultante attendue et visible se trouve être l’endettement sans précèdent de notre pays. Admettre, d’autre part que l’Argent pour l’Argent, selon le modèle dominant Occidental, serait la panacée universelle pour résoudre toutes les difficultés économiques qui sont les nôtres, relèguerait l’Homme au niveau du moyen au lieu d’être celui de la finalité.

Modernité de l’Action : de part sa connaissance approfondie des dossiers municipaux, Martial SINGER a su concevoir un programme réaliste et réalisable, alliant la nécessaire modernisation de notre ville en intégrant les mesures sociales d’habitat et de solidarité qui sont les nôtres au Mouvement démocrate. Nul doute, qu’avec votre appui et votre relais, ce programme équilibré, se trouvera plébiscité par les Madeleinois au soir des 9 et 16 mars prochains.


En ce qui me concerne, dans les secteurs qui sont les miens, là, où je suis ce soir, en particulier, je m’efforcerai, une fois élu au Conseil Général du Nord, de traduire cette volonté qui nous unit, d’engager et/ou de défendre les réalisations objectives complémentaires pour faire du département :

1 un éco-département, par le développement du parc éolien et les projets de méthanisation, la compensation de la différence de coût entre les approches traditionnelles et écologiques des projets collectifs et individuels de la construction.

2 des moyens d’enseignement à la pointe de la technologie et la création d’une cellule de veille pour détecter et accompagner tous les collégiens sortants du cursus scolaire sans projet professionnel.

3 une action économique, en direction des créateurs d’entreprise et de la transmission des commerces, pour préserver ces lieux de vie, d’initiatives et de rencontre en toute convivialité.

4 une solidarité d’urgence indéfectible, contre toutes les discriminations, pour le maintien des personnes âgées dépendantes à domicile, pour une meilleure attribution de l’APA, pour le soutien des activités culturelles à dimension intergénérationnelle.

5 une lutte de chaque instant contre le, chômage des jeunes et des moins jeunes, pour que le RMI redevienne un tremplin de retour à l'’emploi, et que la mise en retraite soit progressive : la société et les entreprises ont toujours besoin de l’expérience de nos seniors.

6 Le développement attractif de nos territoires par l’aménagement et la modernisation de la voierie interurbaine, la mise en place de parcs d’activité à vocation départementale, et par la destruction et le reboisement des friches industrielles, après leur dépollution éventuelle.

7 La valorisation du patrimoine et l’accès à la culture en instaurant un label de " pays d’art et d’histoire " pour les hauts lieux historiques de notre département, et offrir des réductions sur les billets pour les grandes manifestations culturelles et sportives vers la jeunesse qui s’en détournerait autrement.

8 La garantie du pouvoir d’achat par une fiscalité départementale maîtrisée et une politique d’économies sur le fonctionnement des services du département.

John F. Kennedy a écrit : "une grande victoire, c’est d’être convaincu, si l’on vient à l’emporter, de faire mieux que tous les autres concurrents une fois au pouvoir, une fois dans l’exercice des responsabilités."

Soyez assurés que aux responsabilités, je ferai mieux que mes concurrents,
pour incarner le changement et le renouvellement, dans l’esprit du Mouvement Démocrate :

L’action politique de l’Homme pour l’Homme.

Et si, comme François Bayrou nous le demande,
nous faisions "une politique autrement" ?


Je vous remercie.
La Madeleine, Parc Malraux, le lundi 3 mars 2008
Jacques DESCAMPS
Jdescamps59@orange.fr