dimanche 27 avril 2008

Info pour toutes les Madeleinoises et Madeleinois

Avant de vous retranscrire mes impressions en sortant de la Convention des Candidats et Elus Modem, réunie par François Bayrou, Maison de la Chimie à Paris, je vous joins, ci-après, l'article de presse qui vous démontrera, si besoin est, l'autocratie et l'intolérance du Parti Socaliste auquel le Modem départemental s'est affilié.
Quant à moi, je persiste et signe sur une ligne officielle d'AUTONOMIE et d'INDEPENDANCE, telle que définie encore hier à Paris.
En espérant que vous vous en souviendrez lors des prochaines échéances électorales où Olivier Delaval, le socialiste local, sera présent.
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LMCU : Marcq, La Madeleine et Bondues sortis de l'exécutif
PAR BENOIT DESEURE ET PHILIPPE LEROUX lambersart@lavoixdunord.

L'une des conséquences les plus spectaculaires, au niveau local, de l'élection de Martine Aubry à la tête de la communauté urbaine vendredi est la disparition des villes de Marcq, La Madeleine et Bondues de l'exécutif communautaire. Les trois villes comptaient, dans le précédent mandat, quatre postes de vice-présidents. Et non des moindres...
Les vice-présidences à la communauté urbaine veulent-elles dire quelque chose du « poids » des villes, de leur influence ? Bien difficile de répondre à cette question, d'autant qu'avec 85 localités représentées, il est bien évidemment impossible d'« offrir » une vice-présidence à chacune.
Cela étant dit, force est de constater que dans le précédent mandat, 2001-2008, Pierre Mauroy, le président, avait bien gâté, au nom du « consensus politique », les villes de Marcq-en-Baroeul, La Madeleine et Bondues.
Les trois villes disposaient, dans cette armée mexicaine de 43 vice-présidents (dont quelques-uns avaient des missions, disons, plutôt... légères), de quatre postes. Quatre postes importants.
Pour Bondues, Paul Astier, qui siégeait dans le groupe des communes rurales sans étiquette mené par Henri Ségard (MPC, pour Métropole passions communes), disposait ainsi de la neuvième vice-présidence, en charge du plan de déplacements urbains. Ce PDU, adopté en juin 2000, s'était notamment donné comme objectif de doubler le trafic des transports collectifs d'ici à 2015 et de stabiliser le trafic automobile. C'est dans ce cadre qu'a été évoqué, par exemple, le doublement de la ligne 1 du métro, les lignes de bus dites « à haut niveau de service » (devenu depuis LIANE) ou encore le plan bus 2006-2009.
Le maire de La Madeleine, Claude Dhinnin (groupe UMP), disposait, quant à lui, du fauteuil de 24e vice-président, en charge de l'urbanisme commercial.
La ville de Marcq disposait, elle, sur ses cinq représentants, de deux vice-présidences. Annette Darnel, par ailleurs adjointe aux travaux, avait, à l'échelle de la communauté, délégation sur le stationnement et les parkings. Bernard Gérard, lui, s'était vu confier l'assainissement et les eaux pluviales. « Il y a 615 millions d'euros à dépenser pour être aux normes européennes en matière d'assainissement d'ici à 2015 », rappelait dans nos colonnes, en mars, Bernard Gérard. 615 millions, un chiffre à comparer aux 700 millions du fameux Grand Stade.
Avant l'élection du nouvel exécutif métropolitain, hier, Martine Aubry avait annoncé qu'elle s'appuierait sur les groupes qui ont accepté son « socle ». Et les délégués de ces trois communes n'en font pas partie. •
Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord

vendredi 18 avril 2008

Les centristes continuent de convaincre

Article de la Tribune de Genève daté du 18-04-2008 qui définit très bien ce que nous sommes au Mouvement Démocrate et ce que nous voulons faire. Nous nous y employons dorénavant après les interventions de François Bayrou ce lundi 14 et la mise au point du 16 avril avec l'UDF.
Nous sommes à Paris samedi 26 avril avec François Bayrou, tous les candidats des élections municipales et cantonales, ensuite, un Conseil National le 14 mai nous donnera la stratégie à développer pour nous organiser, convaincre et faire adhérer les Français.
Naturellement, je me situe exactement dans cette logique.

18.04.2008
Les centristes continuent de convaincre
Depuis les municipales, les différents mouvements centristes s’accusent d’avoir plus perdu les uns que les autres comme pour justifier leur propre stratégie d’autonomie (MODEM) ou d’alliance (Nouveau Centre). Les uns comme les autres ont perdu. Des villes pour le Nouveau Centre, des élus pour le MODEM. Dans les 90% des communes de moins de 10 000 habitants, de nombreux centristes ont été élus. Ici, dans le Genevois Haut Savoyard nous comptons 23 Conseillers Municipaux MODEM dans 7 communes, des Nouveau Centre et de très nombreux élus locaux centristes indépendants.
Défaites toutes relatives lorsqu’on la met en perspective des performances de l’UMP Haute Savoie qui décline partout dans le Genevois : défaite des maires de Fillinges, Arthaz et Feigères. Scores faibles ou décevants dans les 4 communes où il y avait une liste UMP à part entière (Gaillard, Annemasse, La Roche et Saint Julien). Personne ne se réjouit de défaites de concurrents, mais elles interpellent.
Le centre est aujourd’hui le troisième courant de pensée en France. Dans d’autres pays, cela assurerait au centre une représentation politique importante. Dans un système majoritaire il faut composer une coalition majoritaire comme cela se faisait jusqu’en 2002 (RPR+UDF d’un coté, PS+PC+Verts de l’autre). Mais depuis 2002 l’UMP et le PS utilisent leur prépondérance et détournent le système majoritaire pour éliminer leurs anciens alliés respectifs.
La volonté hégémonique de l’UMP et du PS conduit à avoir un pouvoir soutenu par une minorité de la population. Un pouvoir impuissant faute de soutien populaire. Un Parlement dont sont exclus de représentation 41% des électeurs de la présidentielle de 2007. Cela conduit à un débat public qui se résume à des anathèmes plutôt qu’à des débats constructifs. PS et UMP s’invectivent sur les déficits plutôt que de trouver la meilleure manière de réduire les dépenses. La France a besoin d’un centre fort pour contraindre la droite et la gauche à s’écouter pour trouver ensemble des solutions aux problèmes du pays.
Dans ce contexte quel est l’avenir du centre ? S’allier comme l’affirme le Nouveau Centre, pour reconduire les coalitions majoritaires du passé ? Ou l’indépendance comme le prône le MODEM pour parvenir au niveau électoral à partir duquel tout bascule et l’on passe du statut de troisième éliminé à celui de second en position de force ?
Le centre a pour vocation de former des coalitions. C’est l’essence même de son projet de rassemblement au delà des clivages. Mais pour former ces coalitions le centre doit d’abord gagner le respect de ses futurs partenaires dans les urnes. C’est parce que la vieille garde centriste n’avait plus été à la conquête depuis les législatives de 1978 qu’elle s’est retrouvée en situation de faiblesse face à l’UMP en 2002.
A ce jour le centre ne peut pas s’allier à une UMP dirigée par des individus qui organisent activement l’extermination politique du centre par toutes sortes de manœuvres : seulement 22 députés Nouveau centre sur 577 soit 4% pour représenter les 18% d’électeurs de Bayrou, appels à voter PS au second tour lorsque le centre est en seconde position, investiture à un maire PS à Pau, menaces sur les financements publics… etc...etc... Cette extermination politique vise autant le MODEM que le Nouveau Centre que les anciens UDF. Pour faire des alliances encore faut-il avoir des alliés qui vous respectent. L’UMP a été une machine à broyer les centristes ambitieux : Méhaignerie et Douste-Blazy n’ont plus voix au chapitre, de Robien non plus… Morin, Santini et Létard bientôt, Cornillet, Arthuis et Mercier vont bientôt échanger leur poids politique pour un maroquin. En politique, on n’a d’influence qu’à proportion des électeurs que l’on représente. Moins on a de liberté de parole, moins on exprime les points de vue de ses électeurs, moins on a d’électeurs et donc d’influence.
Le centre ne peut pas non plus aujourd’hui, s’allier avec un PS qui ne sait toujours pas s’il doit réguler le libéralisme ou le rejeter. Le centre, lui, est libéral et social. Il ne pourra s’allier avec le PS que lorsque celui-ci deviendra un mouvement social démocrate comme tous les autres PS en Europe qui ont renoncé à l’idéologie antilibérale. Seul un profond changement du PS à son Congrès de l’automne 2008 pourrait en faire un partenaire possible du centre.
Le centre doit donc continuer à convaincre pour atteindre le seuil à partir duquel tout bascule. Le problème du scrutin majoritaire lorsqu’il est détourné comme c’est le cas depuis 2002, c’est qu’il élimine le troisième. Jusqu’au jour ou le troisième devient second. L’histoire politique a prouvé que ce qui parait éternel un jour peut disparaître le lendemain.
Les centristes ont le choix entre une disparition programmée sous tutelle à l’image de ce qui arrive aux Verts et au PC ou, petit à petit, de convaincre suffisamment de Français pour atteindre le seuil qui leur permettra de devenir seconds.
Est-ce possible ? Le centre devra pour cela venir à bout de trois handicaps. En premier lieu il y a les moyens financiers. Les subventions publiques du centre sont environ 5 fois inférieures à celles du PS et de l’UMP. Deuxièmement, la prime au sortant rend les conquêtes difficiles. Plus de 8 sortants sur 10 sont réélus aux élections cantonales, législatives et municipales. Entre la longévité des carrières politiques et la prime au sortant, le territoire des conquêtes possibles se limite au maximum à 30% des unités électorales. Troisièmement, le centre est pénalisé par ses multiples divisions.
Mais le centre dispose aussi de deux atouts. En premier lieu une nouvelle génération de candidats qui élections après élections s’implantent. D’abord une centaine lors des législatives de 2002, puis environ 400 lors des cantonales et régionales de 2004, puis 500 lors des législatives de 2008, et environ 10 000 conseillers municipaux lors de ces municipales. Voilà une armée de candidats en marche qui tranche des tergiversations de la vieille garde centriste. Le centre se trouve en position d’être le premier parti politique qui pourra répondre à l’attente forte de renouvellement politique de la génération post baby-boom.
En second lieu pour sa défense, sa capacité de nuisance est très forte. L’UMP avait été créé pour être une machine à gagner les élections. Mais son incapacité à fédérer les électeurs du centre l’a transformé en machine à perdre : perte avec fracas des élections régionales et cantonales de 2004, perte du second tour des législatives de 2007, perte encore des municipales et cantonales de 2008. Les pertes de l’UMP sont tellement invraisemblables que le PS contrôle presque toutes les régions, une majorité des départements et bientôt peut être même le Sénat ! Quant aux présidentielles et législatives est-ce bien l’UMP ou Sarkozy qui les ont gagnées ? Le jour où l’UMP aura pour objectif de gagner, elle devra respecter le point de vue des français du centre. Le PS engrange les victoires, sans leader et sans projet... par la seule incapacité de la droite à fédérer le centre.
Entre le PS et l’UMP la tentation est grande d’isoler le centre pour rester dans un duopole confortable qui conduit à l’alternance des incapables. Ils peuvent éliminer des candidats, mais ils ne pourront jamais supprimer un courant de pensée dans la population. Le premier des deux qui forme une coalition avec le centre sera dans une position majoritaire durable. Le PS le fera t’il en premier à l’automne en se transformant en mouvement social démocrate ? Ou l’UMP voudra t’elle en premier sortir de la spirale infernale de ses défaites successives ?
Que peuvent faire les centristes ? Exercer le pouvoir au détriment de ses idées ou défendre ses idées et ne jamais participer au pouvoir ? Le dilemme n’est que d’apparence : à quoi bon exercer le pouvoir si on ne peut y mettre en œuvre ses convictions comme le proposent PS et UMP à ce jour qui ne veulent du centre que comme faire valoir électoral plutôt que comme partenaire respecté. Hervé Morin, Ministre de la défense, ne participe aux décisions qu’à la faible mesure de ses 4% de parlementaires, c'est-à-dire qu’il exécute plutôt qu’il ne co-décide.
Notre seul choix c’est de continuer de convaincre patiemment un à un les Français. De gagner un peu plus d’électeurs à chaque élection que l’on perd, pour parvenir un jour au point de bascule du système majoritaire. C’est parce que l’UMP et le PS savent que cette menace du point de bascule est à portée des centristes qu’ils s’acharnent à détruire le centre quitte à s’entendre entre eux. C’est aussi parce que ce point de bascule est à notre portée que nous nous acharnerons à convaincre les Français de la justesse de nos convictions. Pour tous les centristes, la seule solution pour faire progresser le centre c’est de convaincre chaque jour quelques Français supplémentaires que la France a besoin à nouveau de son centre pour mettre fin au déclin et commencer à trouver des solutions à ses problèmes.
Lors de son congrès de Lyon en janvier 2006, l’UDF avait fait le choix de la liberté. Avec la liberté vient la responsabilité. La responsabilité de défendre ses convictions parce que la France a besoin de son centre.


Croire en quelque chose et ne pas le vivre c’est malhonnête (Gandhi)

vendredi 11 avril 2008

Erratum!

Sur mon article précédent, je parle de "Hakim Bel Aithak".
Que Hakim me pardonne, j'ai écorché son nom: Hakim Ait El Hadj.

mardi 8 avril 2008

Que fait le MoDem à La Madeleine?

Que fait le Modem à La Madeleine ?
Nous pouvons, en toute béatitude, nous le demander.
Tant de sujets pourraient être abordés et débattus, avec la démocratie participative qui l'anime, pendant au moins le restant du siècle en cours.
Quelques exemples d’actions concrètes et constructives:
***l’Organisation nationale du Modem.
***le Règlement Intérieur du Modem à élaborer.
***les contributions pour le prochain Conseil National.
***les futures élections des instances départementales.
***Sortir (un peu) pour écouter et recenser les attentes de nos concitoyens locaux.
***Réagir aux évènements (nombreux) qui font l’actualité (au MoDem, en France, ailleurs….).
***Développer le groupe et faire du marketing pour accueillir de nouveaux adhérents.
Certes, le samedi 15 mars dernier, ont été élus, comme " animateur " du groupe :
Mathilde Liévin (ma remplaçante à l’élection cantonale de Lille Nord), assistée de Hakim Bel Aithak comme secrétaire, aux lieu et place de Martial Singer, seul élu conseiller municipal du Mouvement Démocrate à La Madeleine.
Gilles Contraire de " La Voix du Nord " m’apprend qu’une procédure de suspension aurait été initiée à mon encontre de la part de Martial Singer et me demande les réactions que cela m’inspire.
Que Martial, Mathilde et Hakim n’aient d’autres ambitions que d’asseoir ma notoriété locale naissante, je m’en félicite et je les en remercie. Mais vis à vis de la population de La Madeleine, est-ce vraiment sérieux ? D’autant plus que mes prises de position sont en parfaite adéquation avec l’électorat local et en parfaite contradiction avec les accords départementaux pro-PS qu’ils défendent bec et ongles.
Sont-ils informés que toute suspension initiée par n’importe quel responsable local du Modem en France se heurte à l’impossibilité juridique de s’appliquer pour cause de textes internes inexistants ? Que toute tentative se trouve désavouée par les tribunaux, avec application de l’article 700 du Nouveau Code Civil, ou par François Bayrou lui-même, dans le cas d’une simple lettre recommandée lui étant adressée par avocat interposé ? Appartenir et diriger un groupe local ne nécessite-t-il pas de connaître les règles du parti lui-même ?
En tout état de cause, à ce jour, rien ne m’est parvenu, confirmant ce qui précède, ni par courrier, ni par tam-tam, ni par pigeon voyageur.
A la question de savoir si je reste au Mouvement Démocrate, naturellement que oui, sans réserve, j'ai adhéré pour un idéal politique qui m'habite toujours et dont je crois, que seul, le Modem, peut répondre. D'ailleurs, je réfléchis sur d'autres actions pour faire prospérer nos véritables valeurs d’autonomie et indépendance vis à vis des autres partis existants, prônées par François Bayrou, dans le département du Nord, à Lille et La Madeleine. Je m’y emploie fermement. Que de travail en perspective en vue d'élaborer un projet politique économique et socialement équilibré pour les prochaines échéances électorales. Je m’étonne que d’autres n’en aient pas conscience. Le monde est ainsi fait, certains travaillent, d’autres palabrent…………………….